Le Comité des pêches pour le centre-ouest du Golfe de Guinée (FCWC), en partenariat avec le gouvernement du Bénin et avec le financement de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a organisé un séminaire régional combiné de trois jours pour tirer des enseignements des projets aquacoles en cours et identifier les moyens de soutenir le développement de l’aquaculture continentale en Afrique de l’Ouest, du 3 au 5 mars 2020, à l’hôtel Golden Tulip à Cotonou, Bénin.
Le séminaire a réuni des acteurs clés des secteurs public et privé du Bénin ainsi que des représentants de l’Angola, du Cameroun, du Congo, de l’Égypte, du Gabon, de la Guinée, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et des six États membres du CPCO, pour discuter de manière proactive de leurs expériences et points de vue sur les différentes étapes du développement de l’aquaculture dans leurs pays.
Dans son discours d’ouverture à la réunion, le Secrétaire Général du CPCO, Mr Seraphin Dedi, a déclaré que la qualité et la diversité des participants témoignaient de l’intérêt pour le thème du développement de l’aquaculture en Afrique de l’Ouest. “Notre objectif au niveau du CPCO, objectif partagé par la JICA, est de créer ou de renforcer les conditions d’un échange permanent entre les acteurs privés et publics”, a-t-il ajouté lors de son discours du troisième jour du séminaire.
Un examen des projets PROVAC financés par la JICA au Cameroun, au Togo et au Bénin ; l’expérience des pays et des partenaires de développement en matière de développement et de promotion de l’aquaculture continentale ; les stratégies d’investissement des acteurs du secteur privé ; et la stratégie régionale de la CEDEAO ont été discutés pour concevoir une stratégie dédiée au développement de l’aquaculture des États membres du CPCO.
Les principales recommandations de la réunion étaient les suivantes : étendre le projet PROVAC aux pays qui ne sont pas encore couverts ; continuer la réflexion sur les mécanismes de financement adaptés aux pisciculteurs; renforcer la coordination des actions de développement de l’aquaculture au niveau de tous les pays membres; et poursuivre la professionnalisation des acteurs pour faciliter leur accès aux opportunités de financement.
Traduit par Viviane Koutob
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Revu par Ostane Kpadonou/Séraphin DEDI NADJE