Dans le contexte du centre-ouest du golfe de Guinée, l’offre de poisson provenant des eaux naturelles diminue, alors que la demande de poisson provenant d’une population croissante augmente d’année en année. En effet, lors de la sixième Conférence des Ministres qui s’est tenue au Togo en décembre 2012, les participants se sont fermement engagés à modifier le mandat du CPCO, afin de prendre en compte le développement de l’aquaculture, d’augmenter la production locale de poisson et d’assurer le développement durable des ressources halieutiques dans la région.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette recommandation, de nombreuses stratégies ont ete proposé, notamment la création d’un groupe de travail régional sur l’aquaculture pour soutenir le travail du CPCO, réfléchir et proposer des solutions aux défis auxquels l’aquaculture est confrontée et augmenter la production de poisson dans la région, afin d’assurer l’autosuffisance de l’approvisionnement en poisson.
En fait, le séminaire régional sur le développement de l’aquaculture, organisé conjointement par le CPCO et la JICA du 3 au 5 mars 2020, a démontré que l’aquaculture pouvait être l’une des quelques options réalistes qui restent pour augmenter la production de poisson, car de nombreux pays ont accordé une plus grande priorité au développement de l’aquaculture dans leurs cadres politiques de développement du secteur de la pêche. Le séminaire régional a convenu de mettre en place un mécanisme de dialogue pour renforcer la coordination des actions de développement de l’aquaculture au niveau de tous les États membres, y compris le maintien de la collaboration privée et publique, l’harmonisation des normes, la promotion des investissements dans l’aquaculture, ainsi que de fournir des conseils techniques sur la façon d’aborder les questions liées à la qualité et la sécurité des produits, la responsabilité sociale, la proposition et la mise en œuvre d’activités, un cadre analytique est nécessaire pour tirer les leçons des expériences passées car l’effet multiplicateur des projets réussis a été limité pour établir un groupe de travail régional sur l’aquaculture qui accélérerait les contributions de l’aquaculture aux États membres.
Les responsabilités du groupe de travail sont notamment les suivantes:
· Créer des synergies avec les États membres et les partenaires, afin d’améliorer la production aquacole dans la région.
· Coordonner la planification et la programmation d’activités aquacoles améliorées pour les États membres.
· Offrir des conseils aux pays membres du CPCO sur le développement de l’aquaculture de manière à suivre et à rendre compte de la situation, des tendances et des questions clés de l’aquaculture dans la sous-région.
· Recueillir, analyser et diffuser les nouvelles technologies aquacoles et améliorées aux membres du CPCO.
· Assurer la promotion de la coopération technique et le renforcement des capacités, au niveau régional et sous-régional.
. Mettre en place une initiative régionale coordonnée et en réseau pour soutenir les actions de développement des États membres en matière d’aquaculture, y compris le développement de partenariats privés et publics.