Le Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest (GTAO) du Comité des Pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO) a commencé ses activités de la phase 3 dans la région du CPCO du 26 février au 1er mars 2024 par un atelier à Lagos, au Nigeria.
Le projet « Renseignement des Pêches et appui au suivi, au contrôle et à la surveillance des pêches en Afrique de l’Ouest » qui soutient le GTAO a été approuvé pour une troisième phase par l’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad) qui le finance depuis 2014.
Les Groupes de Travail Nationaux inter-agences formalisés dans chaque État membre du CPCO ont été une structure clé du GTAO et se réunissent régulièrement dans le cadre d’ateliers pour renforcer la coopération au niveau national.
L’atelier en deux parties comprenait une première session de deux jours les 26 et 27 février 2024, axée sur le Centre national de surveillance des pêches (CSP) à Lagos afin d’évaluer ses capacités humaines, institutionnelles et infrastructurelles.
Les analystes TMT de l’Equipe Technique du GTAO et le personnel du CRSCS ont mené l’évaluation avec le personnel du CSP pour identifier l’adéquation de l’équipement, de l’infrastructure et des services publics essentiels au fonctionnement efficace du CSP ; déterminer la capacité actuelle du personnel actuel et les cours de recyclage ou de formation possibles ; et comprendre les plateformes actuellement utilisées, leurs fonctionnalités et les données disponibles par leur intermédiaire.
La deuxième session de deux jours (28 février – 1er mars) a été consacrée à la coopération inter-agences et à la mise en œuvre de l’Accord de la FAO sur les mesures du ressort de l’État du port (l’AMREP), facilitée par une équipe d’experts du CPCO, du TMT et de Global Fishing Watch (GFW) à travers une série de sessions plénières.
Ce deuxième atelier a été utilisé pour faire le point sur le CRSCS, pour présenter les priorités de la phase 3, présenter les exigences de l’AMREP et présenter le programme de contrôle des ports de pêche basé sur le renseignement (auquel le Nigeria est un nouvel ajout), pour discuter des résultats, des lacunes identifiées et valider les résultats de l’étude sur les importations de poisson au Nigeria.
Parmi les participants à la réunion figuraient des points focaux du Département fédéral de la pêche du Nigeria (DFP), de l’Agence maritime et de sécurité du Nigeria (NIMASA), de l’Autorité portuaire du Nigeria (APN), de la marine nigériane, du Service nigérian de l’agriculture et de la quarantaine, de la police maritime nigériane, du Bureau central national (NCB) et du ministère fédéral de la Justice d’Interpol.
À la suite de ces ateliers, une image plus claire des capacités des CSP a été élaborée, des processus et des mécanismes nationaux pour la mise en œuvre de l’AMREP ont été identifiés, et des actions et des besoins en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale pour la mise en œuvre de l’AMREP ont été convenus.
Kofi Taylor-Hayford
Communication Officier, FCWC