Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les besoins actuels de la population ivoirienne en poissons sont estimés à 4 millions de tonnes. 320 mille tonnes sont importées pour plus de 100 milliards de FCFA. Cela représente, 100 mille emplois directs et 70 mille emplois indirects.
Arsène Kobea, Directeur de cabinet au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait cette précision à l’ouverture de l’atelier national de partage des résultats de recherche sur les enjeux socio-économiques des petits pélagiques en Côte d’Ivoire et l’élaboration de notes de politiques publiques qui se tient à Abidjan.
Il a rassuré les participants à cet atelier organisé par le Centre de recherche océanologique (CRO) que la préservation et la gestion durable des ressources halieutiques constituent l’une des priorités de la politique du gouvernement ivoirien.
« C’est en cela que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche est engagé à soutenir le Centre de recherche océanologiques dont les missions concourent à l’atteinte de ces objectifs conformément à la vision du Président de la république », a précisé, le Directeur de cabinet qui représentait le ministre Adama Diawara à cette cérémonie d’ouverture.
Il a indiqué que le projet Gestion et résilience des pêcheries de petits pélagiques en Afrique de l’Ouest (GREPPAO) dont la Côte d’Ivoire est partenaire vient à point nommé dans la résolution de la problématique de gestion des petits pélagiques côtiers dans la sous-région.
Arsène Kobea a enfin remercié et félicité les partenaires techniques et financiers, notamment l’Union européenne, l’Organisation des nations unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ), l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) pour leur apport à l’organisation de cet atelier.
Au cours de cet atelier, les participants vont restituer les différents résultats auprès des parties nationales et sous-régionales, recueillir les propositions et recommandations en vue de la rédaction de notes de politiques publiques relatives à la consommation, l’approvisionnement, l’accessibilité et la commercialisation des petits pélagiques en Côte d’Ivoire, la valeur ajoutée par segments, la mise ne marché, les pertes post-captures et l’amélioration de la qualité des produits, la réglementation de la pêche migrantes.
Dr Bamba Siaka Barthélemy, Directeur général du CRO, a assuré que, mis en œuvre de 2019-2022, la conduite des travaux de recherche a généré d’importants résultats scientifiques, tant sur le niveau de la consommation des petits pélagiques côtiers que sur la valeur ajoutée de cette pêcherie en Côte d’Ivoire
Il a annoncé que les résultats de cet atelier seront partagés avec les parties prenantes nationale et internationale et a remercié les partenaires pour le financement des activités de recherche du CRO.
L’UE a réaffirmé son engagement autour de ce projet et de la gouvernance maritime. Son représentant a annoncé que de nombreux accords de pêches et beaucoup d’actions sont mises en place pour aller vers la durabilité par l’Institution.
« Nous travaillons sur le développement de la tilapia en Côte d’Ivoire. Les pays côtiers disposent d’une ressource qui n’est pas valorisée. L’UE souhaite être un partenaire stratégique », a mentionné, Stéphane Rouchard qui a au passage indiqué que l’UE est intéressée par les résultats de cet atelier.
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