Elle a, dans une lettre adressée le 20 août au ministre congolais des Affaires étrangères dont une copie est parvenue vendredi à la radio onusienne Okapi, appelé le gouvernement de Kinshasa à s’impliquer pour la libération de ces pêcheurs, parfois détenus depuis plus d’un an. 102 d’entre eux ont été condamnés à des peines d’emprisonnement, selon le secrétaire général de la FECOPEILE, Josué Mukura.
En réponse, M. Kisaka a annoncé vendredi à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, que borde le lac Edouard, qu’une délégation gouvernementale congolaise en provenance de Kinshasa sera bientôt dépêchée à Kampala, en vue d’entamer les pourparlers visant la libération des pêcheurs congolais.
« Nous sommes attendus à Kampala au courant de la semaine prochaine, continuer des pourparlers afin que nous puissions obtenir la libération de ces compatriotes », a précisé le ministre devant la presse après une rencontre avec le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Kasivita, selon le site d’information 7sur7.cd.
L’Ouganda tente de plus en plus de réprimer la pêche illégale, stimulé par la diminution des ressources halieutiques dans les eaux des lacs Edouard et Albert.
La multiplication des patrouilles lacustres ougandaises a mené à l’arrestation massive de 400 pêcheurs congolais et ont provoqué des tensions entre Kampala et Kinshasa, dont les forces armées se sont brièvement affrontées en juillet 2018 sur le lac Edouard.