A group photograph of the participants / Une photo de groupe des participants (Traduction – CPCO) |
L’atelier a doté les 70 participants de compétences nécessaires qui leur permettraient de négocier des accords favorables pour le compte de leur Etats respectifs. Il a été organisé par la Commission de l’Union africaine, par le biais du Bureau Inter Africain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA), avec le soutien de la Commission de l’Union européenne.
Le ministre sénégalais des pêches et de l’économie maritime, M. Oumar Gueye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a souligné la nécessité d’inverser la tendance de la surexploitation des ressources halieutiques qui, selon lui, menaçait la sécurité alimentaire et la durabilité économique.
Par rapport au thème de l’atelier, il a souligné qu’il est important d’harmoniser les responsabilités et les législations pour «endiguer la surpêche en Afrique. » Il a réaffirmé le soutien de son pays dans ce processus.
Il a cependant déploré le fait que les pays africains négocient en tant que blocs individuels contre des blocs bien structurés et unis comme l’UE en général au détriment du continent, et a exhorté à un effort de concertation et une approche coordonnée pour inverser cette tendance.
«Nous ne devrions pas avoir des codes d’accord de pêche dans nos pays, il faudrait que nous réfléchissons profondément sur la façon de négocier avec des groupes bien organisés qui parlent d’une même voix, toute l’Afrique doit négocier à partir d’un point de vue unique» a-t-il affirmé.
Dr. Simplice Nouala, Chef de l’Unité de la production animale, représentant le Directeur de l’UA-BIRA, a souligné les principaux problèmes soulevés par les accords de pêche négociés en Afrique, y compris leur «manque de dispositifs commerciaux pour favoriser l’exportation massive de produits halieutiques» et du mécanisme d’évaluation faible de l’impact de ces différents accords sur l’exploitation des ressources halieutiques.
Il a préconisé une « forte implication des ministères des pêches » dans la négociation des accords futurs.
Les trois jours de travail ont permis aux participants de s’imprégner des outils et techniques conceptuels de négociation des accords de pêche, de partager l’expérience de certains pays, d’effectuer des travaux de groupe sur la négociation des accords régionaux, de simuler des cas de négociation (entre les pays africains et les puissances étrangères bilatérales ou multilatérales).
Les experts ont également présenté les résultats de diverses études sur les meilleures pratiques en matière de négociation d’accords équitables et durables, la maîtrise des instruments juridiques internationaux, et l’évaluation des accords de pêche signés par certains Etats membres de l’Union africaine.
À la fin de l’atelier, les participants ont adopté un rapport sur l’évaluation des accords de pêche passés et actuels, signés par certains Etats membres de l’UA, ainsi que les termes de référence et recommandations des trois groupes de travail de l’atelier sur la coopération régionale dans le cadre de la négociation des accords de pêche.
Source: tv3network.com|Ghana
(Traduit en français par le Département de communication du CPCO)