Flotte de pêche (Photo: MARM) |
Le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement a publiquement salué la ratification des protocoles des accords de pêche avec la Mauritanie et le Libéria, qui a eu lieu lors de la session plénière du Parlement européen.
À cet égard, il a noté que le nouveau protocole relatif à l’accord de pêche avec la Mauritanie comporte d’importantes améliorations par rapport au précédent, en termes de possibilités, de zones et de périodes de pêche, ainsi qu’en termes de rendement économique.
En application provisoire depuis le 16 novembre dernier, le protocole a permis à des chalutiers congélateurs de crustacés, palangriers de fond à la recherche de merlu noir et d’autres espèces démersales, ainsi que des thoniers senneurs, navires de surface, canneurs et palangriers, jusqu’à un total de 50 navires espagnols, de retourner à l’une des meilleures zones de pêche dans l’Atlantique.
Avec une durée de quatre ans, il permettra, d’une part, d’assurer la stabilité de la flottille de pêche du poisson de fond, avec peu de solutions de reformes pour son activité et d’autre part, de finaliser le réseau d’accords dans l’Atlantique avec ces flottes qui orientent leur activité vers des espèces hautement migratoires.
En outre, le Ministère a souligné que la fin du processus de ratification permettra de tenir la première commission mixte conformément à l’accord des 30 et 31 mai prochains. La réunion, parmi d’autres questions, devra répondre à l’éventuel nouveau mode de capture des espèces démersales excédentaires tel que demandé par l’Espagne lors de la négociation, ce qui pourrait permettre à certains des chalutiers céphalopodiers qui ont été forcés de partir en 2012 de revenir à la zone de pêche.
En ce qui concerne le nouvel accord de pêche entre l’UE et le Libéria, le Ministère a souligné qu’il offre des possibilités de pêche à 16 thoniers senneurs et 6 canneurs qui sont espagnols, finalisant ainsi le réseau d’accords de l’Atlantique.
Source:http://www.fis.com/fis/worldnews/
(Traduit en français par le Département de communication du CPCO)