Libreville, Jeudi 19 Septembre 2019 (Infos Gabon) – Les travaux de la 22e session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est en cours à Libreville au Gabon envisagent de rendre plus rentable ce secteur.
Le Gabon accueille depuis mardi les travaux de la 22e session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est (COPACE). Présidés par le ministre gabonais de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, ces travaux ont pour but de permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances sur le niveau d’exploitation des principaux stocks halieutiques dans les Etats membres, de partager les méthodes de gestion des aires de pêches marines et continentales et d’évaluer les performances macro-économiques en matière piscicole.
Au cours des trois jours d’échanges, les experts entendent revisiter les recommandations de la 21e session, en l’occurrence l’évaluation indépendante des coûts et avantages devant aboutir à des recommandations des pays membres pour améliorer le fonctionnement du COPACE. Ils entendent également accorder un point d’honneur sur les résultats d’intersession relatifs aux dernières évaluations du statut des stocks exploités dans la zone du COPACE.
A l’ordre du jour de ce rendez-vous, les programmes d’appui en cours et à venir portant sur le renforcement des processus d’aménagement des pêcheries en vue d’une gestion plus rationnelle des ressources halieutiques et leurs chaines de valeur. A l’ouverture des travaux, le ministre gabonais de la Pêche a invité les participants à une synergie d’actions en vue de combattre efficacement l’illégalité dans ce secteur.
«C’est ensemble qu’en connaissance de nos ressources communes que nous pourrons lutter contre la pêche illégale, afin de la préserver pour les générations futures. La gestion adéquate des stocks à travers des plans d’aménagement des pêcheries marines est une nécessité», a souligné Biendi Maganga Moussavou.
Pour sa part, le coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale s’est appesanti sur l’intérêt que revêt le renforcement de la gestion des ressources halieutiques. «La situation mondiale des stocks de poissons exploités de manière non durable au plan biologique ne fait que croître depuis 45 ans. La proportion des stocks de poissons commerciaux évalués à un niveau biologiquement non durable est ainsi passée de 10% en 1974 à 33% en 2015», a indiqué Helder Muteia.
Ces assises bénéficient du soutien financier de l’Union européenne, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
FIN/INFOSGABON/SM/2019
Source: https://fr.infosgabon.com/ressources-marines-la-peche-illegale-dans-le-viseur/