Selon l’Organisation onusienne, les poissons en question sont souvent perçus comme des poissons-déchets et leur capture est souvent illégale, en raison des règles établies afin de protéger les espèces de poissons plus larges et de plus grande valeur.
«L’Afrique est le seul continent possédant de grands lacs naturels et tropicaux. Leur superficie s’étend sur près de 1,3 million de kilomètres carrés de ressources en eau douce, avec notamment des lacs, des rivières, des réservoirs, des plaines d’inondation et des marais», rappelle la FAO. Ces petits poissons trop souvent négligés possèdent d’autres atouts, celui de leur adaptation à leur environnement naturel : «du point de vue des écosystèmes, la pression exercée sur ces poissons est bien moindre que celle pesant sur ses rivaux qui attirent bien plus l’attention des gestionnaires des pêches et des décideurs politiques».
Ce dernier rapport intervient à la suite de celui sur la pêche dans les zones arides d’Afrique subsaharienne et selon lequel il y a davantage de preuves que les captures des pêcheries continentales africaines en général, et des pêcheries en zones arides en particulier, dépendent davantage des facteurs climatiques externes que des taux d’exploitation humaine.
Source: https://lematin.ma/journal/2019/petits-pelagiques-exploites/318400.html