Le Comité des pêches pour le centre-ouest du Golfe de Guinée (CPCO) et l’équipe technique (TT) du Groupe de Travail de l’Afirique de l’Ouest – TM Tracking (TMT) et Stop Illegal Fishing (SIF) – ont organisé un atelier interagences de quatre jours portant sur la pêche à Lagos, au Nigéria, du 20 au 23 mars 2023.

Les participants à l’atelier ont discuté des mises à jour sur les SCS de la pêche nationale et les activités connexes, l’accord de la FAO sur la mise en œuvre des Accord relatif aux Mesures du Ressort de l’État du Port (AMREP), l’étude technique sur les importations de poisson au Nigeria, et les résultats de l’évaluation de la capacité de SCS présentée lors de la 13e réunion du GTAO.

Le point le plus remarquable à l’ordre du jour sur le plan national est l’établissement du Centre de surveillance des pêches du Nigeria ainsi que des stations à Abuja et Lagos, avec 4 personnes pour chaque station afin de surveiller les 142 navires équipés de VMS, et tous les navires de pêche équipés d’AIS. Une discussion plénière a eu lieu pour examiner plus en profondeur et valider les résultats de l’évaluation nationale de la capacité du SCS du Nigeria en 2022 et les moyens de remédier aux lacunes qu’elle a identifiées. Des discussions similaires ont eu lieu sur les résultats de l’étude sur les importations de poisson et sur les processus requis pour une mise en œuvre efficace de l’AMREP afin de faire face aux défis qu’elle a révélés.

Les participants à la réunion comprenaient des représentants du Département fédéral de la pêche du Nigeria (FDF), du Bureau central national (NCB) d’Interpol, de l’Agence maritime et de sécurité du Nigeria (NIMASA), de l’Autorité portuaire du Nigeria, de la Marine nationale du Nigeria, du Service agricole et de quarantaine du Nigeria, de la Police maritime et du Ministère fédéral de la justice, la Douane Nigeriane et des consultants en matière de pêche.

L’atelier a permis de réunir les principales parties prenantes pour discuter des plus récents développements en matière de SCS dans le secteur de la pêche au Nigéria. Les discussions ont été productives et ont permis d’identifier un certain nombre de domaines dans lesquels une collaboration accrue est nécessaire. L’atelier a également permis aux participants de partager leurs expériences et d’apprendre les uns des autres.