Photo de groupe du Groupe de Travail Naltional du GTAO – La lutte du Nigeria conte pêche illégale s’améliore grâce à la coopération inter-institutions. |
La troisième réunion du Groupe de Travail National du Nigéria (GTN) organisée conjointement par le Groupe de Travail sur l’Afrique de l’Ouest et le Département fédéral des pêches du Nigeria a rassemblé les partiesprenantes sur une période de trois jours pour discuter du renforcement de la coopération inter-institutions.
Le Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest réuni les six pays membres du Comité des Pêches pour le Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO) – Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Nigéria et Togo – pour lutter contre la pêche illégale et stopper le commerce dans les poissons capturés illégalement. Le groupe de travail est animé par le Secrétariat du CPCO et soutenu par une équipe technique qui comprend Trygg Mat Tracking (TMT), Stop Illegal Fishing, grâce au financement du Norad et de la NOAA.
La réunion du GTN, qui s’est tenue du 9 au 11 mai 2018 à Lagos, au Nigeria, a réuni des représentants de diverses pêcheries nigérianes et des agences connexes, dont la Marine, l’Agence Nigeriane de l’Administration et de la sécurité maritime (NIMASA), l’Autorité portuaire et le Ministère de la justice, la police maritime, le Service National de la Quarantaine des Ressources Aquatiques et INTERPOL.
Dans une allocution de bienvenue, Mme Aduke Bola Kupolati, Directrice Adjointe des Ressources Halieutiques du Département Fédéral de la pêche, a partagé certaines des réussites et des améliorations que le GTN a produites dans la lutte contre la pêche illégale. “Au cours de la dernière année, nous avons signalé et enquêté sur la plate-forme GTN plus de 8 navires associés à des activités illégales dans nos eaux. Nous avons également assisté à des enlèvements et à des attaques à main armée contre plus de trois bateaux de pêche dans nos eaux au cours de la dernière année. Sans doute, la connaissance et le partage d’informations aux niveaux national et régional sur les navires de pêche suspects dans la sous-région ont considérablement renforcé nos efforts pour surveiller les activités des navires en mer ainsi que la lutte contre les activités de pêches illégales, non déclarées et non réglementées » a t-elle déclaré.
M. Yann Yvergniaux, analyste pour Trygg Matt Tracking, dans ses remarques d’ouverture, a rappelé aux participants la nécessité de collaborer compte tenu de la complexité de la lutte contre la pêche illégale. “La raison d’être de la création du Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest était qu’aucun pays ne pouvait à lui seul s’attaquer à la pêche illégale. Ce Groupe de Travail National a été créé dans le même esprit: aucune institution ne peut à elle seule s’attaquer à la pêche illégale et aux crimes liés à la pêche, et par conséquent la coopération inter-institution est donc essentielle », a-t-il déclaré.
Les deux premiers jours de la réunion étaient composés de présentations des représentants des institutions nationaux et de l’équipe technique du GTAO. Les sujets abordés comprenaient une mise à jour des activités du GTN; un examen des recommandations et des demandes du GTN; un examen des cas en cours du GTAO; la mise en œuvre d’instruments régionaux et internationaux; la formalisation du GTN; et la formalisation de la coopération inter-institutions à travers un projet de protocole d’accord.
L’équipe technique du GTAO a donné une présentation au dernier jour de la réunion à 200 officiers et stagiaires de la marine au Naval Training Command (NAVTRAC) de la marine nigériane. La présentation a porté sur les délits communs identifiés au Nigéria, en particulier, ainsi que dans la région du Golfe de Guinée. L’inspection de pont, le recoupement des informations provenant des documents des navires, l’équipement de navigation et les systèmes de suivi ont également été discutés. Le directeur adjoint du FDF, M. Popoola, a appelé à une coopération accrue entre toutes les institutions et entre la marine et le FDF en particulier, pour poursuivre efficacement les contrevenants et tenir un registre des infractions détectées.
Le Secretariat du CPCO